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Le risque de carence en folate, ainsi DÉTAILS qu’en thiamine (ou vitamine B1), a été associé à la consommation de régimes très hypoglucidiques (avec un très faible apport en glucides).15

Pour la vitamine D (dont la carence peut compromettre la formation des os et le maintien du squelette en bonne santé à vie), le problème, qui est général pour certaines populations, concerne plutôt la présence de concentrations insuffisantes dans le sang, principalement dues à une mécanismes de synthèse endogène, avec des conséquences importantes en termes de risque de rachitisme et d’ostéoporose.

Minéraux

Par exemple, le risque de carence en vitamine D a été associé au fait que la plupart des activités quotidiennes des adultes et des enfants se déroulent à l’intérieur, même en été.

16 Mais pas seulement : de nombreuses études confirment également la relation avec le risque accru. de maladies dégénératives chroniques (en particulier cardiovasculaires) et indiquent qu’une carence en vitamine D, dont les sources alimentaires sont plutôt limitées, est plus probable, surtout dans les zones géographiques et dans les périodes les moins ensoleillées de l’année.17,18

  • MinérauxDes effets protecteurs importants et bien connus sont également exercés par d’autres vitamines liposolubles (A, E, K) et la vitamine C.
  • 19 Cette dernière, ainsi que l’acide D et l’acide folique, ont été signalées dans le cadre d’EURRECA (EURopean micronutrient RECommandations Aligned) – le réseau d’excellence promu par la
  • Commission européenne pour harmoniser les recommandations en matière de micronutriments actuellement adoptées dans différents pays et évaluer le respect des mêmes recommandations au niveau de la population – parmi les nutriments présentant la plus forte prévalence d’apport inadéquat en Europe.

20 L’acide folique et la vitamine E ont été fait l’objet d’une revue récente des études d’intervention d’une durée de plus de 12 mois ; les auteurs, malgré le manque d’homogénéité des dosages et des modes de supplémentation, ont constaté une réduction significative du risque cardiovasculaire avec les deux vitamines.

21 La relation entre l’apport en acide folique et la réduction du risque de développer des maladies cardiovasculaires a été confirmée dans une revue systématique menée par un groupe international de chercheurs.22

Différents types d’allégations nutritionnelles ont également été approuvées pour les minéraux, qui interviennent dans un grand nombre de fonctions vitales : 10 pour le magnésium, 8 pour le calcium, 7 pour le cuivre et le fer, 6 pour le sélénium, etc.

Cependant, même pour les minéraux, il peut exister un risque de carence imputable à la consommation de régimes d’exclusion, comme dans le cas du calcium et du fer (présents en concentrations élevées et avec une biodisponibilité élevée respectivement dans le lait et la viande), mais aussi du zinc et du magnésium.

En effet, les fruits, les légumes

Les légumineuses et les céréales fournissent également des phytocomposés tels que des oxalates, des phytates, des tanins et des fibres, appelés « antinutriments », qui peuvent interférer avec l’absorption intestinale.

Par exemple, le même calcium et le même fer, s’ils sont fournis par les légumes, sont absorbés de manière incomplète.

  1. 24 En particulier, l’EFSA a admis l’importance de la consommation de viande et de poisson (en une seule portion d’au moins 50 g) pour améliorer l’absorption du fer. , en association avec d’autres aliments qui en contiennent.
  2. Le zinc est également présent en quantité importante dans les aliments d’origine animale, dont l’absorption peut être réduite par la consommation de régimes pauvres en protéines ou en tout cas déficients en acides aminés spécifiques.25

Compte tenu de la prévalence de niveaux insuffisants de magnésium dans la population gériatrique, sa supplémentation dans la prévention de la démence a été proposée, sur la base d’études qui ont évalué l’impact de la supplémentation alimentaire des patients souffrant de troubles cognitifs sur la mémoire et l’amélioration des symptômes.26

Le risque de carences en certains minéraux, notamment en calcium

Le risque de carences en certains minéraux, notamment en calciumSélénium et iode, a également été décrit dans la population européenne générale.

27 En outre, une analyse des concentrations d’éléments dans divers groupes de population a révélé des cas à risque important en fonction de l’origine géographique de la zone. , en particulier en ce qui concerne le calcium chez les adultes et l’iode et le fer chez les enfants originaires d’Europe de l’Est.28

  1. Même en Italie, une carence endémique en iode persiste encore dans certaines régions, comme en témoignent les données de surveillance du
  2. „Programme national pour la prévention des troubles dus à une carence en iode” de l’Istituto Superiore di Sanità, une situation qui détermine encore un pourcentage élevé de goitre. et troubles associés.

29 Le rapport ISTISAN 14/6 souligne la nécessité d’actions d’intervention décisives pour la formation du personnel de santé et de campagnes d’information de la population sur l’importance de la prophylaxie à l’iode – nous rappelons, par exemple, celles promues par le ministère de la Santé. sur la consommation de sel iodé – afin de réduire les pathologies liées à la carence nutritionnelle en iode et les coûts sociaux et sanitaires associés.

Multivitamines-multiminéraux

  1. Déjà l’objet d’une abondante littérature ces dernières années, les effets nutritionnels et sanitaires des suppléments multivitaminés et/ou minéraux ont été détaillés dans une récente revue de la littérature réalisée par un panel international d’experts,
  2. qui a confirmé la sécurité d’utilisation à long terme et établi le rôle en cas d’apport alimentaire déficient ou inadéquat.

30 La sécurité de ces produits a été confirmée par les résultats d’une méta-analyse d’essais cliniques randomisés, qui ont montré que la consommation de multivitamines-multiminéraux permet l’apport des différents micronutriments à des niveaux adéquats mais bien en dessous des valeurs seuils maximales, pendant des périodes plus longues que les composants individuels correspondants.31